le parapluie

Séjour randonnée dans le Cap Corse

Séjour randonnée dans le Cap Corse

Un air de printemps dans le Cap Corse … au mois de Mars !

Quelle ne fut pas notre chance de découvrir les secrets du Cap Corse (Capi Corse) avec Robert Cervoni, le fondateur de l’agence de randonnées Altre Cime.

Profitant d’une Météo très favorable, nous avons eu l’opportunité d’accompagner l’équipe en reconnaissance pour l’ouverture de nouveaux circuits « Escapades » programmés un weekend sur deux à partir du 29 mars 2020.

Petite mise en jambe pour grimper jusqu’à la Tour de Sénèque, une tour de surveillance génoise qui partage le Cap d’Est en Ouest. De là haut, le panorama est sublime et malgré quelques rafales de vent nous dévorons des yeux cette vue imprenable sur le Cap Corse.

sejour randonnee dans le Cap Corse
randonne tour seneque Cap Corse

Après la descente nous partons en minibus vers Pino le village en contrebas, plus exactement au bord de l’eau. La mer se déchaine en délivrant une force incroyable, l’eau tape sur les falaises et vient s’engouffrer tout autour des maisons. La balade dans le village est revigorante ! A cette époque Pino semble inhabité, presque fantôme, mais il n’est pas difficile d’imaginer son attrait pendant la période estivale.

sejour randonnee dans le Cap Corse
sejour randonnee dans le Cap Corse

Nous repartons en minibus, cap au Sud pour aller se restaurer au village de Canari. Sur la route les paysages somptueux défilent le long des falaises. Nous approchons du golfe de Saint Florent et peu à peu les sommets enneigés de l’île apparaissent face à nous. La pause déjeuner approche, c’est dans le restaurant « Au Bon Clocher » que nous dégusterons quelques minutes plus tard une délicieuse assiette de charcuteries et de fromages corses.

sejour randonnee dans le Cap Corse

Après ce bon casse-croute nous choisissons de remonter vers Centuri pour découvrir son port très agréable réputé pour la pêche notamment à la langouste.

sejour randonnee dans le Cap Corse
sejour randonnee dans le Cap Corse

La météo, de plus en plus clémente, nous encourage à poursuivre notre itinéraire sur les hauteurs. Nous faisons escale au village de Cannelle avec ses habitations typiques construites de mille pierres et dévoilant une architecture surprenante le long du sentier menant au lavoir.
Ici encore la vue est prenante !

Après cette étape bucolique nous terminons notre roadtrip en remontant jusqu’à la pointe de l’île au port d’Ersa, laissant sur nos pas le fameux chemin des douaniers qui borde l’île et offre aux randonneurs des panoramas exceptionnels.

Le rendez-vous est pris ! Nous reviendrons très vite, et maintenant que nous sommes familiarisés avec l’île … pourquoi pas pour parcourir le mythique GR20 Corse

9 mars 20202 Comments,
Vidéo Mapping de Noël à Albi

Ne manquez pas le Mapping de Noël à Albi ! Un show vidéo avec des images géantes projetées et animées sur les façades de 6 sites emblématiques de la ville. Chaque soir de décembre, laissez-vous guider par la lumière et le son pour entrer dans une histoire magique.

Féérie de Noël

Du 14 au 31 décembre, de 18h à 22h30 du lundi au jeudi et le dimanche, de 18h à 00h le vendredi, samedi et le 25 décembre, de 18h à 1h le 24 et 31 décembre.

Par respect des offices qui auront lieux à la cathédrale Sainte-Cécile et à la collégiale Saint-Salvy les 24, 25, 31 décembre, le son sera volontairement bas. Merci de votre compréhension.

Cathédrale Sainte-Cécile

Les mondes imaginaires  C’est un voyage dans l’espace que le nouveau mapping place Sainte-Cécile propose cette année. A bord d’une navette spatiale qui rappellera Challenger, le spectateur partira aux confins de l’univers pour explorer des planètes imaginaires.

Théâtre des Lices

La danse des fleurs  Un nouveau spectacle avec une thématique végétale mettra à l’honneur le travail des agents du service Patrimoine végétal et environnement qui interviennent tout au long de l’année pour embellir les parcs, jardins et espaces verts de la ville. Un tourbillon de plantes et de fleurs sur la façade du théâtre !

Place du Vigan

Noël Blanc  La brasserie du Pontié revêt cette année son manteau blanc : sapin de Noël chargé de décorations, cadeaux en pagaille, Père Noël à vélo et jazz band de lutins entraînent le public au cœur d’une chorégraphie dynamique et d’une cité albigeoise féerique.

Tribunal Place du Palais

Casse-Noisette  Librement inspiré de l’univers du ballet Casse-Noisette, le spectacle présenté place du Palais invite à la nostalgie, à l’émerveillement et au rêve tout en reprenant quelques extraits bien connus de la musique de Tchaïkovski.

Un spectacle à l’initiative de la Brasserie l’Alchimy en partenariat avec le Crédit Agricole, le Pontié, Vinovalie, Maillet TP, le Palais de Justice, Débard automobiles et avec le soutien de la Ville d’Albi.

Collégiale Saint-Salvi

Mise en lumière

Palais de la Berbie

Mise en lumière

Défilé aux lampions

Le coup d’envoi de la mise en lumière des sites sera donné par le défilé aux lampions. Les enfants, accompagnés de leurs parents défileront dans les rues piétonnes pour découvrir les sites de projection mapping.

Samedi 14 décembre – Remise des lampions à partir de 17h au kiosque du Jardin National – Départ du défilé à 17h50.

16 décembre 2019No comments, , Albi | Mapping de Noël | occitanie | Vidéo
L’oiseau de la Terre de Feu – Nouvelle d’Argentine

Le 23 janvier 2019, j’étais à Ushuaia, dans le Parc national de la Terre de Feu. J’attendais la camionnette qui devait me ramener à la ville, bien après les bus de voyages organisés et bien avant les retours des trekkers.
J’étais seule, accoudée à la balustrade à contempler le lac. Un gros oiseau survolait la grosse bâtisse dans mon dos.
Un autre, beaucoup plus petit, se posa à côté de moi et jacassa à mes oreilles pendant un long moment. Je quittai les lieux avant lui.

Hors champ, des yeux humains regardent l’oiseau.

Un corps appuyé sur la balustrade en branche a vu un grand rapace se poser sur le toit du centro turistico. Un humain est seul dehors. Le centro turistico résonne d’éclats de langue qui ne se mêlent pas. Il y fait chaud, bruyant. Pourtant les visiteurs sont plutôt âgés, installés devant un thé ou un café ou alignés dans la queue pour les toilettes. Ils sont en groupe ou en couple. Ils sont bavards, curieux de la boutique. Ils sont au bout du monde. Les touristes jeunes sont ailleurs, ils randonnent, ils grimpent, ils trekent, dans des uniformes North Face. L’oiseau qui tournicote sur le toits ne les voit pas, ne les entend pas. Il regarde quelque chose de précis. La personne accoudée au parapet en branches suit du regard la quête de l’oiseau de proie.

Immobile, elle laisse errer ses yeux du toit à l’eau du lac qui tapote la berge à ses pieds.

Alors un jeune oiseau se pose juste à côté, sur la branche du parapet. Puis il s’écarte de quelques petits bonds. Il pose un regard curieux sur la forme immobile qui partage son perchoir. Ils échangent des clins d’œil furtifs, intrigués. Puis l’oiseau se met à parler. Il émet avec véhémence des sons répétés qu’il finit par moduler, comme s’il reprochait à la forme voisine son incompréhension. Et son silence. Pourtant l’humain n’ose pas prendre la parole, de peur de voir l’oiseau s’envoler.

Doucement, sa main se glisse dans sa poche et en extrait son téléphone. Les gestes se réduisent au minimum, lents, serrés le long du corps. Clac, photo. Le regard humain a dû s’attarder sur l’oiseau qui a continué son babillage sans montrer le moindre signe d’inquiétude ni de contrariété. C’est rassurant, photo, photo. Le jeune rapace se rapproche, presque à toucher la main devenue immobile. Il reprend son bavardage. Les rides de curiosité sont remplacées par un sourire discret, toujours pour nee pas effaroucher un animal pourtant amical. Les langages n’interfèrent pas, vraiment pas. Bonjour l’oiseau, j’ai vu ta mère, ou ton père, là-haut. Cak cak kek kek pok pok pok. Tu es encore un enfant oiseau, un enfant de l’air. Je garde les pieds sur terre. Caaaak, kek, caaak, pou pou.

Verticalité du corps accroché au sol, vrillé à son besoin d’équilibre, rassuré par ses coudes sur leur appui de bois, pesant sur ses semelles à plat sur la terre. Suspension de l’oiseau, accroché par ses serres au poteau, équilibré par ses battements d’ailes.

L’enfant oiseau semble hésiter quand l’humain lui dit “au revoir, je prends le bus”, il secoue ses ailes, tourne sa tête à 90° puis reporte son regard vers le lac en continuant son bavardage.

Fin de l’histoire, l’oiseau sort de la photo.

 

Marie-Françoise Govin

13 mars 2019No comments, Argentine | Carnets de voyage | Lecture | Littérature | nouvelle | voyage
La Route des Festivals : Limoux Brass Festival

Hier soir, Le Limoux Brass est passé par Toulouse, pour nous présenter une soirée exceptionnelle dans la magnifique salle de la Halle aux Grains.

Avec le concours de la Spedidam et Matrisse Productions, nous avons eu le plaisir de revivre cette fameuse soirée du 29 avril dernier dans laquelle le trompettiste Nicolas Gardel nous avait dévoilé en avant première son Big Band explosif créé à l’occasion des 10 ans du Limoux Brass Festival.

Daniel Zimmermann Quartet

1ère partie

Au programme, onze compositions originales à la croisée des chemins du jazz et des musiques improvisées, entre influences rock, funk, pop et blues.
Avec
Daniel ZIMMERMANN (trombone),
Pierre DURAND (guitare),
Jérôme REGARD (basses),
et Julien CHARLET (batterie).

Daniel Zimmermann Quartet
Nicolas Gardel The Headbangers Big Band

The Headbangers Big Band

Les musiciens du Big band font leur apparition et après un sample de quelques seconde l’énergie massive se fait ressentir dès les premières notes. La musique dès lors de The Headbangers prend une dimension inattendue et hors norme, loin des clichés déjà abordés dans cet exercice. Le Headbangers Big-Band
repousse les frontières d’un Jazz atypique et surprenant.

Avec
Nicolas GARDEL (trompette, direction),
Ferdinand Doumerc  (saxophones)
Dorian Dutech (guitare)
Philippe Waterballs (Basse / machines)
Jérome Martineau-Ricotti (Batterie)
Thibaud Dufoy (Clavier)
Florent Pepino Tisseyre (percussions)
Alain Cazcarra (Trompette)
Mathieu Haage (Trompette)
Nicolas Algans (Trompette)
Cyril Latour (Trompette)
Jerome Capdepont (Trombone)
Olivier Lachurie (Trombone)
Baptiste Techer (Trombone)
Jerome Laborde (Trombone)
David Haudrechy (Saxophones)
David Pautric (Saxophones)
Christophe Mouly (Saxophones)
Gaël Pautric (Saxophones)
David Cayrou (Saxophone baryton)

2 mars 2019No comments, ,
La pêche – Nouvelle du Chili

Punta Arenas, janvier-février 2019.
Je suis amoureuse du Détroit (el Estrecho).
J’y vais presque tous les jours.
Il est chaque fois différent, selon le ciel, les nuages, la couleur de l’eau. Mais il y a toujours des oiseaux et toujours de gros bateaux.

 

La pêche a été bonne. Le bateau est rentré au port ; pas la peine de continuer, les frigos sont pleins, les marins fatigués et gelés.

Cette nuit, ils ont remonté, dans le fracas des vagues et des poulies, des filets lourds et pleins d’une masse colorée, mouvante et muette.

Les spots éblouissent la nuit noire, le bateau a réduit son allure. Les yeux, les bras, les corps sont tendus vers les vagues qui heurtent le bastingage. Les crochets happent le filet. Le palan hisse la lourde nasse dégoulinante d’eau noire et glacée dans un vacarme de chocs, de chutes et dans le tumulte de la mer.

Des poissons de toutes tailles entremêlent dans des secousses brutales leurs queues et leurs nageoires. Des coquillages tombent sur le pont à travers les mailles du filet. Des étoiles de mer, victimes collatérales du raclement des fonds, pendent, flasques et ternes. Des crabes et araignées de mer serrent leurs pattes et pinces en mouvements spastiques.

Les projecteurs éclairent violemment cette masse mourante. Les plus petits renoncent vite et leurs derniers mouvements de vie cessent dès leur sortie de l’eau. Les plus gros se défendent, avec l’énergie de la pulsion vitale. Le plancher du pont a disparu sous le monceau pêché.

La lumière blanche et crue lui donne des couleurs étranges : certains reflets jaunes ou orange, effervescents, strient par éclats les gris argentés dominants, les écailles luisent d’éclats argentés qui s’éteignent en une irisation furtive, une tache blanche, une noire, la lumière refletée dans un œil encore vif.

Nous travaillons vite : séparer les coquillages, rejeter les étoiles de mer et les petits organismes, assommer les plus gros, les plus résistants, jeter les crustacés dans des bacs, lancer les poissons dans le toboggan qui les conduira dans la cale où ils seront nettoyés, vidés, parfois décapités, puis congelés.

Il fait froid dans ces coins de pêche au sud du sud, nos mains s’engourdissent, nos bras et nos jambes bougent mal, engoncés dans nos cirés rigides. Nous travaillons vite, sans réfléchir, sans parler, sans regarder.

Si je raconte aujourd’hui avec détails ce que j’ai vu sur le pont, cette nuit, avant mon retour au port, si je me rappelle les poissons, les étoiles de mer, les crabes et les araignées de mer, si me reviennent les sons et les images, c’est parce qu’un œil a attiré mon attention. Un œil qui me parut familier.

Rond, il luit encore alors que le poisson agonise. En son centre, la pupille noire reste fixe face au spot qui l’éblouit. Elle est bordée par l’auréole d’un iris vert irrigué de veinules marron et grises. La paupière qui le cerne est rougie. Je ne peux détacher mon regard de l’animal, un grand saumon, aux reflets argentés, encore humide, encore agité de soubresauts, encore vivant.

Mes mains travaillent sans moi, je trie, je lance, je ramasse, je lance plus loin, j’assomme, j’attrape, je serre, je frappe, je trie, je lance encore.

Je frappe le saumon aux yeux verts irisés de marron, je le jette dans la cale.

Mes mains ramassent, trient, piochent dans la masse mouvante, lancent, frappent, serrent, lancent, piochent, lancent, piochent, jettent.

Nous finissons au petit matin, gelés, harassés, muets.

Nous nous glissons dans nos cabines.

Je me débarrasse de ma carcasse cirée couverte de sang, de sel et d’algues. Dans la minuscule salle de bains, mon regard s’arrête sur mon visage que reflète le miroir. M’y regardent deux yeux verts irrigués de veinules marron et grises, cernés par une paupière rougie.

Marie-Françoise Govin

26 février 2019No comments, Chili | El Estrecho | histoire | nouvelle | pêche | poissons | récit | voyage
Carnaval de Goyave (Guadeloupe)

Le premier défilé de la saison, organisé le dimanche 13 janvier après-midi à Goyave, a été couronné de succès. La 4e édition de la Grande parade de Goyave a réuni plusieurs milliers de spectateurs et les prestations de chacun des 36 groupes participants étaient de très bonne facture.

Les membres de Lakou Zaboka, groupe de Gourbeyre, ont lancé les hostilités, suivis des Pointois de Toum Black, vêtus en rouge et noir. Phoénix (Bouillante), le group a po Ualiapa (Goyave), Foud-la de Basse-Terre, dit « L’ambassadeur du vrai son synthé » , Ti-Bwa (Bouillante), Pikan (Vieux-Habitants), Waka de Basse-Terre, ses souffleurs de « Konk a lanbi » et ses cuivres, La Couronne verte (Pointe-Noire), les ti-mass de Reality Bimass (Baie-Mahault) ou encore Van lévé Super star (Sainte-Rose) leur ont emboîté le pas jusqu’en début de soirée. À noter que les coiffes portées par les danseuses de Vibration de Sainte-Rose, qui représentaient des sorbetières et des cornets de glaces, ont particulièrement plu aux spectateurs. Devant l’espace concours et tout au long du parcours, le groupe pointois Guimbo All Stars a su séduire le public, grâce aux déhanchés et aux sourires de ses danseuses, sa musique et ses costumes. Face au jury, chaque groupe avait deux minuites trente pour convaincre.

Le résultat du concours :

Caisse claire
1/ Excellence
2/ Guimbo all stars
3/ Explosion V

Synthé
1/ Phoenix
2/ Pikan

Mass
1/ Atafaya
2/ Réality Bi Mass

Lieu : Goyave (Basse-Terre, Guadeloupe)
Période : Janvier
Photos : Manon

2 février 2019No comments, Antilles françaises | Basse-Terre | Carnaval | Défilé | Goyave | Guadeloupe | musique
La Route des Festivals : Jazz In Marciac

Après notre passage à Vic-Fezensac pour la 25e édition de Tempo Latino, il y a un festival que nous ne pouvions manquer sous aucun prétexte, c’est Jazz In Mariac !
Toujours au cœur du Gers une soixantaine de kilomètres plus loin, Jazz In Marciac est un rendez-vous estival incontournable pour les fans de jazz et mélomanes du monde entier. Il faut dire que chaque année depuis 41 ans la programmation de concerts a de quoi faire rêver !

Les géants du Jazz sont passés par là !

Depuis 1978, pendant 3 semaines, les meilleurs musiciens de jazz viennent du monde entier dans cet adorable petit village en pays gascon. Sous le mythique chapiteau se sont suivi les plus grands noms comme entre autre Art Blakey, Dee Dee Bridgewater, Ray Charles, Joe Cocker, Avishai Cohen, Chick Corea, Ibrahim Ferrer, Richard Galliano, Stan Getz, Dizzy Gillespie, Stéphane Grappelli, Lionel Hampton, Herbie Hancock, Hiromi, Ahmad Jamal, Al Jarreau, Keith Jarrett, Diana Krall, Biréli Lagrène, Eddy Louiss, Ibrahim Maalouf, Wynton Marsalis, Brad Mehldau, Pat Metheny, Marcus Miller, le Modern Jazz Quartet, Youn Sun Nah, Gerry Mulligan, Joe Pass, Oscar Peterson, Michel Petrucciani, Dianne Reeves, Sonny Rollins …

La 41e édition du 27 juillet au 15 août 2018

Le collectif Troisième Face

Régulièrement dans nos discussions avec les festivaliers et les bénévoles on nous parlait de l’Entracte et de sa scène Jam session. En effet, tous les soirs après les concerts du grand chapiteau, de talentueux musiciens s’y retrouvaient pour partager la scène. Nous avons eu l’occasion de passer d’excellents moments en musique en leur compagnie. Parfois des groupes constitués interprétaient des morceaux de leur répertoire. On écoutait aussi des standards incontournables comme Cantaloupe Island, Donna lee, All Blues, The Chicken, etc. La fusion de tous les musiciens intervenants invitait au métissage des styles parmi lesquels on distinguait des influences jazz, funk, rock ou même latines.

Cette jeune vague de musiciens compte dans les gros coups de cœur du festival avec entre autre le bassiste Idris et des membres du groupe Dead Robot, Alex et Curtis au piano et à la batterie. Cyril et Nathan à la guitare et à la batterie au sein du groupe Cerr. le saxophoniste William du groupe Shift et responsable du développement du collectif Troisième Face.

19 août 20184 Comments, , ,
La Route des Festivals : Tempo Latino à Vic-Fezensac

Du 27 au 29 juillet nous avons eu le plaisir de participer à la 25ᵉ édition du Festival Tempo Latino à Vic-Fezensac dans le Sud de la France. Après trois jours en immersion nous sommes unanimes, nous reviendrons !

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Si le Sud-Ouest de la France est connu pour ses villages authentiques, ses paysages bucoliques, ses vignes et ses mets de qualité, l’art et la culture n’y sont pas mis de côté ! Parmi les gros coups de cœur de l’été il y a ce festival situé dans le Gers en région Occitanie.
Pour notre premier rendez-vous avec Tempo Latino l’équipe était hébergée dans le village de 3700 habitants, une situation idéale pour profiter pleinement du festival pendant 3 jours.

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Dès l’entrée dans le village le ton est donné, ici c’est caliente ! Mais sachez une chose, apparemment pendant le festival la chaleur n’arrête personne ! Ainsi les danseuses et les danseurs sont déjà rassemblés sous un soleil de plomb au rythme des grands tubes de salsa, mambo, timba, se rafraichissant allègrement aux sources d’eau et aux terrasses des bars.

En remontant l’allée principale on retrouve des points de restauration rapide et des stands d’objets de confection artisanale comme des instruments de musique, des produits de bien-être ou des souvenirs à emporter.

Après les emplettes on se retrouve sur le site du mythique festival face aux magnifiques arènes, une scène incontournable qui a vu passer des artistes marquants comme en autres Manu Chao, NG La Banda, Oscar D’Léon, Compay Segundo, Orlando Poleo, Yuri Buenaventura, Los Van Van, La Orchesta Aragon, Ernesto « Tito » Puentes, Afro Cuban All Stars, Celia Cruz, Eddie Palmieri Orchestra & Alfredo De La Fé, Raul Paz, Jimmy Bosch, Willie Colon, William Cepeda, Orishas, Sergent Garcia, New York Salsa All Stars, Omar Sosa, Omara Portuondo, Orlando Maraca, Cubanismo …

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En se baladant tout autour du bâtiment colossal, on retrouve les scènes de la Conga et du Cap Tempo. C’est le « off » du festival avec ses concerts gratuits toute la journée. Ici on écoute de la musique de qualité, on danse, on se promène, on joue au beach-volley, on se rafraichit avec des jus de fruits ou des cocktails artisanaux et bien  sur on y déguste des produits locaux.
Quelque soit le moment de la journée, une grande convivialité règne sur le festival. On recueille les impressions des festivaliers qui ne cachent pas leur enthousiasme.

« Ce festival apporte la bonne humeur, on s’y sent bien !
Ici on prend le temps de regarder le temps qui passe. »

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Sur la scène de la Conga nous avons justement eu le plaisir de retrouver Conga Libre ( NDLR : les musiciens que nous avions suivi à Toulouse à l’occasion de la fête de la musique sur la place du Capitole) et Mabê la Yubana, l’excellente djette latina également de Toulouse.
Au fil des jours nous avons aussi découvert des groupes remarquables comme Cuarteto sabor Cubano, Soul Jazz Orchestra et Orkesta Mendoza à l’occasion de concerts gratuits qui ont conquis un public aussi international qu’intergénérationnel.

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Pour bien démarrer la journée, de 11h à 14h un DJ invité donne le tempo sur la scène de la Conga. Petit à petit le public rejoint le site du festival.

Vers midi Isaac Bationon propose de se familiariser avec les body percussions (les percussions jouées avec le corps). Pendant trois jours il donne des cours gratuits mêlant rythmes et danses latine, un univers qu’il explore depuis plus de 25 ans.

Les bénévoles, une team de choc

Né de la volonté de faire connaitre une musique vivante et populaire, Tempo Latino et ses 500 bénévoles vous invitent à découvrir les rythmes latins pendant 4 jours ! Les festivals n’existeraient pas sans leurs équipes de bénévoles. Ici à Vic-Fezensac vous rencontrerez des personnes adorables, souriantes et garantes de la réussite de ce bel événement.

Les arènes de Vic

Pour les 25 ans du festival, les organisateurs nous ont offert sur la scène des arènes, une série de spectacles de haute voltige. Une aventure faite de richesses et de voyages aux rythmes de la musique Afro-Latine.
Cette programmation atypique nous a permis de découvrir des musiciens talentueux et  généreux, de voir et d’entendre en live ceux que l’on admire depuis des années.

« A tempo, on y danse on y danse … »

On regrette de ne pas avoir eu la chance de croiser Isaac Bationon qui proposait des initiations gratuites aux body percussions (les percussions jouées avec le corps) en mêlant rythmes et danses latines.

Nous avons quand même eu le plaisir d’assister à quelques cours de danse. Pendant le festival 3 types de stages sont accessibles pour se lancer ou pour perfectionner la danse dans les meilleures conditions .

Le mambo Studio

Pendant toute la durée du festival vous pouvez assister à des cours spécialement conçus pour les débutants ! L’Inscription se fait sur place 10 min avant le début du cours.

Les ateliers évolutifs

Vous pouvez choisir des ateliers de 3 jours encadrés par une équipe de professeurs certifiés qui mettront tout en œuvre pour vous permettre de progresser dans les meilleures conditions.

La master class

Ces cours à la carte sont dispensés par Madeline Rodriguez. Ils s’adressent à des danseurs expérimentés souhaitant se perfectionner aux danses Afro-Cubaines.

La prochaine édition

Tempo Latino est un rendez-vous estival pour se retrouver en famille ou entre amis dans un cadre idyllique et une ambiance ultra conviviale.

La prochaine édition se tiendra du 25 au 28 juillet 2019 et nous réserve certainement de très belles surprises. Suivez le site Tempo Latino ou les réseaux sociaux pour avoir toutes les informations dès leurs publications.
Si vous êtes disponible à cette période, profitez-en !

Remerciements :

  • L’équipe Tempo Latino, son président, ses bénévoles, le service presse
  • Philippe Martin le parrain de cette 25e édition
  • Julien Zanatta notre interprète pendant toute la durée du festival
  • Un gros merci tout particulier à la famille de Teddy et Cotte pour leur accueil
  • L’équipe de Conga Libre pour leur gentillesse et leur talent
  • Nora Suzuki, Jimmy Bosh, et les équipes de Mercado Negro pour cette soirée d’exception après les concerts
  • Jonathan de l’Atelier d’art Dhïthy Zamo pour ses délicieux mojitos

Vous êtes un fidèle du festival ?
Vous y êtes déjà allé ?

Partagez vos expériences dans la zone de commentaires ci-dessous.

18 août 2018No comments, ,
Les îles Baléares : Minorque

La tranquille îles Baléares Minorque

Plus modeste en superficie que sa grande sœur Majorque, vous serez ici sur une île ventée, oui, mais avec des petits murets de pierre sèche tout à fait délicieux qui peuplent l’endroit et de petites criques bien cachées.

Les poissons et les fruits de mer sont à l’honneur ici. Si vous aimez la langouste (mais, qui ne l’aime pas ?!), vous vous régalerez, car il s’agit du poisson phare cuisiné sous le nom de caldereta de langosta, un genre qui s’approche de notre bouillabaisse nationale, mais avec des saveurs différentes. Pour les pâtisseries, on pense au carquinyol, une petit biscuit goûteux avec des odeurs de noisettes et de chocolat.

Côté souvenirs, pour les fans de chaussures, c’est ici qu’il faut acheter !. L’ artisanat de la bijouterie produit de jolis objets à des prix raisonnables.

Dans ces îles, aujourd’hui, très connues, le touriste a débarqué dans les années 1963. De part leur position privilégiée entre l’Espagne et le Maroc, elles ont eu la visite de différents peuples intéressés pour y vendre leurs produits, on pense aux Phéniciens, aux Grecs et aux Ibères, mais elles ont eu affaire, aussi, à l’invasion des Carthaginois en 645 avant J-C. Malgré ce brassage pour le moins hétéroclite, elles ont su garder toute leur intégrité.

Enfin, on est fasciné par leur beauté, leurs spécificités et leur charme.

Nous vous conseillons de voir ces fabuleux endroits de cette îles Baléares Minorque qui sont à visiter de toute urgence, gageons que vous ne le regretterez pas, c’est en tout cas notre avis !

 

11 juillet 2018No commentsArchipel | Baléares | découverte | Espagne | île | îles | Mahon | menorca | Minorque | tourisme | voyage
Les îles Baléares : Majorque

La belle Majorque

îles Baléares Majorque

La première séduction de la plus grande île de l’archipel tient dans la beauté des panoramas à la fois majestueux et variés et les couchers de soleil qui laissent sans voix.

La cuisine riche et savoureuse sera fortement appréciée par les amoureux de l’huile d’olive. La mer  fournit  aussi une kyrielle de poissons et les plats du terroir tiennent une place importante dans les restaurants.

La soupe majorquine dont les variétés sont innombrables ravit les papilles. La plus classique se fait à base de champignons, de poivrons, de viande et d’oignons agrémentés de tranches de pain grillé. A ne pas oublier également, une autre spécialité appelée « ensaimada ». C’est une sorte de gâteau sucré parfait pour débuter la journée autour d’une table de petite déjeuner.

Dans la catégorie, petits cadeaux à rapporter, la maroquinerie tient une place importante. Pensez aussi à regarder du côté du verre soufflé, vous pourriez être étonné. Les artisans majorquins, véritables artistes ont su trouver une manière de faire tout à fait originale et intéressante.

Voir aussi: La tranquille îles Baléares Minorque

11 juillet 2018No commentsArchipel | Baléares | découverte | îles | Majorque | mer | paysage | tourisme | voyages